Les VCSELs sont des epi-structures bien maîtrisées, et aujourd’hui la plupart des verrous technologiques concernant leur industrialisation sont levés. Les mécanismes de croissance sont connus mais le rendement de production est à ce jour trop faible pour répondre aux cahiers des charges plus exigeants de l’ensemble des nouveaux marchés porteurs tels que les capteurs LIDAR ou la détection 3D.
Le large déploiement des VCSELs ces dernières années pour des applications grand public pousse vers une plus grande automatisation et un contrôle en temps réel des méthodes de fabrication, avec en premier lieu l’épitaxie.
Les cellules multi-jonction sont constituées d’un empilement de couches complexes à base de semiconducteurs III-V qui permettent de convertir une plus large partie du spectre solaire et ainsi d’obtenir des rendements de conversion très élevés.
Les difficultés pour la croissance d’une telle architecture couplée à l’exigence sur la qualité de matériaux font que cette technologie demeure chère à produire. L’enjeu majeur pour cette approche, aujourd’hui réservée aux seules applications spatiales, est de diminuer les coûts de fabrication en améliorant le contrôle de la croissance par épitaxie pour la rendre plus compétitive et l’étendre aux applications émergentes pour le spatial et le photovoltaïque terrestre.
En s’appuyant sur le développement de ces composants avancés Epicentre vise à mener à bien des avancées décisives dans le contrôle et l’automatisation des procédés permettant un saut qualitatif dans les rendements et la qualité des matériaux élaborés